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Vidéos

Le morcellement, l’effacement, l’étouffement, l’enfermement sont autant de thèmes que je questionne par le biais de la vidéo, de la photographie, de la photo-sculpture, du photo-montage, de l’installation, de la peinture et du dessin.

Je m’interroge sur l’humain, plus précisément sur la construction identitaire, le glissement d’un état vers un autre qui occasionne la perte de repères. L’image de soi est alors floue, diluée, fragmentée.

Réfraction, réflexion, déstructuration, désorientation, illusion, évocation... sont les moyens que j’utilise pour mettre le «regardeur»dans un état d’incertitude, de doute, de questionnement et provoquer chez lui les sensations et sentiments que j’interroge.

 

 

Vidéo «Traversée» 

Dans la vidéo «Traversée» le spectateur est invité, de manière physique et métaphorique, à éprouver la notion de passage, ou encore de glissement d’un espace-temps à un autre, d’un état psychique à un autre.

Traversée vers le monde de l’entre-deux...

Il est question de perte, de renoncement mais aussi d’espoir, d’envol.

Le vide, très prégnant dans cette vidéo, est-il une invitation ?

S’agit-il d’une quête identitaire ou du vertige existentiel de l’homme, qui essaie d’apprivoiser ses peurs ?

 

 

Vidéo «Escalier»

Tout se passe en haut d’un escalier.

Nous sommes dans la tête d’une jeune fille. Elle ne bouge pas. Seul son souvenir l’entraîne. 

Présent et passé se mêlent, se tressent, se confondent. Petit à petit, le puzzle prend forme.

Par touches impressionnistes, le temps avance, recule, révèle.

Cette expérimentation parle du morcellement, de l’éclatement, du chaos recomposé.

 

 

Vidéo «Follet»

C’est une vision essentiellement onirique, un travail sur la mémoire et les sensations.

D’entrée de jeu, l’opposition du noir et du blanc, du sordide et de la pureté crée une tension et a pour effet d’englober la réalité du lieu dans une réalité psychique.

Cette expérience plastique joue avec l’idée de la représentation de telle sorte que les choses dessinent une suite de moments qui, assemblés, forment et remettent en question l‘idée même de narration et proposent une sorte de soulagement à un malaise indéfinissable.

 

 

Vidéo «Suspens»

Tout au long de la vidéo, des raccords de réalités disjointes et d'éléments anachroniques, hétérogènes, apparaissent, se mêlent et finissent par créer une tension.

La lecture en est perturbée et laisse place peu à peu un sentiment d'étouffement, à une "intranquillité".

 

Premier plan, une jeune fille apparaît sur fond de paysage de bord de mer.

Présente, absente.

Fragilité d'un monde tout en interrogations, en étonnements, en devenir.

Elle regarde le spectateur droit dans les yeux puis brusquement se retourne, comme importunée. Ou déçue.

Vers quels infinis s'envolent ses pensées ?

 

 

Vidéo «Animalanim»

La réalité dun lieu (zoo) est englobée par la réalité psychique (solitude) entraînant des altérations de l'espace et du temps.

 

Les pas chassés de la danseuse se mêlent aux échasses des dromadaires et des flamands roses, se confrontent aux corps de bois du baby-foot.

 

Glissements, échos, répétitions d'images et de sons rythment la perception et amènent un sentiment quasi hypnotique.

 

L'animal, la danseuse semblent aux prise des mêmes tourments.

 


Vidéo «Manège»

Les ruptures de sons, de silences, les voix d'enfants, la musique enfin mettent en place, par touches légères, différentes étapes du souvenir.

 

Doudou perdu, abandonné, manège fermé.

Deuil d'une enfance à la fois si proche et qui déjà échappe.

La petite fille s'ennuie, elle rêve.

 

 

 

Vidéo «Tutu» 

Les images sont floues, la musique est altérée. Comme venues d'une autre époque, ou troublées par le souvenir maintenant imprécis de celui qui se rappelle.

 

Les danseuses en tutu et les garçons en costume évoluent, légers, gracieux, sur une musique de Gershwin.

Ginger Rogers et Fred Astaire ne viendront pas ce soir.

Et toi, tu ne seras pas de la fête non plus.

 

C'est le spectacle de fin d'année au conservatoire. As-tu été puni ? Es-tu tombé malade ?

 

La voix silencieuse ressasse, ressasse. Brusquement est interrompue.